Découvrez le compositeur Laurent Aknin.
Passionné de musique, Laurent Aknin suit dans un premier temps un parcours classique en apprenant et en pratiquant le piano et la guitare. Musique classique et répertoire plus pop et plus moderne sont au programme. D’abord compositeur de chansons pour le groupe ATMA, dont il sera aussi l’un des principaux interprètes, il va s’intéresser à la composition de musiques originales pour le grand et le petit écran.
L’année 2002 sera décisive à cet égard pour lui puisque le réalisateur Ivan Calbérac fait appel à lui pour composer la bande originale de son film « Irène » au sein duquel Cécile de France joue l’un des rôles principaux. Cette collaboration avec Ivan Calbérac perdure puisque ce dernier a de nouveau sollicité Laurent Aknin pour ses longs métrages suivants : « On va s’aimer » (2005), « Une semaine sur deux » (2010), « L’étudiante et Monsieur Henri » (2015) et « La dégustation » (2021). D’autres réalisateurs font appel à lui, notamment Reem Kherici pour « Paris à tout prix »(2012) et « Jour J » (2017), Olivier Casas pour « Babyphone » (2017) ou Michel Boujenah pour « Trois amis » (2007). Le petit écran le demande également pour des téléfilms (« Simple » pour France 2, « Eléonore l’intrépide » pour France 3), des séries (« Marjorie » pour France 2) ou des dessins animés (« Woofy » et « L’apprenti Père-Noël » pour France 5, « Zap College » pour M6 et « Matt et les monstres » pour Canal + et M6).
Appréciant la diversité, le compositeur crée également l’univers musical et publicitaires pour certaines grandes marques, mais aussi pour le théâtre, interprétant parfois lui-même la musique sur scène.
Ses partitions sont très majoritairement teintées de piano et de cordes dans un style assez orchestral (« Jour J », « L’étudiante et Monsieur Henri »). La guitare classique ou électrique, les instruments à vent et les percussions trouvent parfois harmonieusement leur place dans ses compositions (« Babyphone »). Laurent Aknin revendique ses influences multiples et admet que celles-ci se situent « entre Morricone et Michel Berger, et puis Elton John, Supertramp, Pink Floyd… ». La collaboration et la compréhension avec le réalisateur sont aussi essentielles pour lui : « La musique, ce n’est que la traduction d’émotions, de sentiments, et pour bien les traduire il faut bien comprendre le réalisateur ». Cette philosophie, c’est ce qui explique sans doute pourquoi ses partitions aux accents très lyriques, romantiques, avec thèmes et variations, traduisent avec force et justesse les sentiments des personnages qui prennent vie à l’écran.
© Crédits visuels : https://www.boriginal-music.com/compositeur/laurent-aknin/