Des films bien saignants.

Il subjugue, il intrigue. Il inspire la peur, il suscite les passions. Si la figure du vampire et les mythes qu’elle dégage traversent la littérature depuis le XVIIIème siècle au commencement par la poésie puis par la fiction gothique, son apparition au cinéma remonte au premier quart du XXème siècle. C’est en effet « Nosferatu », film allemand muet réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau, qui marque en 1922 les premiers pas du film de vampires avec pour compositeur de la musique originale Hans Erdmann. Depuis, les créatures de la nuit sont régulièrement au cœur des œuvres du 7ème art, aussi bien cinéma que séries. Vaste source d’inspiration pour les scénaristes et les réalisateurs, le vampire l’est aussi pour les compositeurs de musique de films et de séries qui se plaisent à le sublimer, le mystifier, le dédramatiser, voire lui apporter une part d’humour.

 © Crédits visuels : Freepik

Des films bien saignants.

Il subjugue, il intrigue. Il inspire la peur, il suscite les passions. Si la figure du vampire et les mythes qu’elle dégage traversent la littérature depuis le XVIIIème siècle au commencement par la poésie puis par la fiction gothique, son apparition au cinéma remonte au premier quart du XXème siècle. C’est en effet « Nosferatu », film allemand muet réalisé par Friedrich Wilhelm Murnau, qui marque en 1922 les premiers pas du film de vampires avec pour compositeur de la musique originale Hans Erdmann. Depuis, les créatures de la nuit sont régulièrement au cœur des œuvres du 7ème art, aussi bien cinéma que séries. Vaste source d’inspiration pour les scénaristes et les réalisateurs, le vampire l’est aussi pour les compositeurs de musique de films et de séries qui se plaisent à le sublimer, le mystifier, le dédramatiser, voire lui apporter une part d’humour.

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Films XXème

En matière cinématographique, les compositeurs surfent sur un terrain de jeu assez varié qui leur est offert par l’imagination débordante des réalisateurs créant leurs propres personnages ou adaptant à l’écran des fictions préexistantes de la littérature faisant intervenir la figure emblématique du vampire, telles les nombreuses versions de Dracula, notamment les incontournables adaptations signées Tod Browning, Terence Fischer et Francis Ford Coppola. S’y ajoutent par exemple les vampires de l'adaptation d' « Entretien avec un vampire » de Neil Jordan (1994) servie par une musique originale orchestrale très léchée de Eliott Goldenthal, et ceux plus humains, à la vision urbaine et très orientée action de la trilogie « Blade » (1998-2004), d’ « Ultraviolet » (2006) et de « Underworld » (2003).

 

 

Films XXIème

Des compositeurs de renom se sont prêtés avec une envie et une verve certaine à l’écriture de partitions accompagnant ces créatures sanguinaires à l’image de Danny Elfman sur « Dark Shadows » de Tim Burton (2012), de Carter Burwell pour la série des « Twilight » (2008-2012), Alan Silvestri pour « Van Helsing » de Stephen Sommers (2004) ou Ramin Djawadi pour « Fright night » de Craig Gillespie (2011). Quelques films d’animation faisant la part belle aux vampires offrent également des bandes originales de qualité, à l’image de celle de « Vampire Hunter D : bloodlust » signée Marco d’Ambrosio (2000) ou « Petit vampire » mis en musique par Olivier Daviaud (2020). Chaque compositeur apporte ainsi sa touche et ses sonorités contribuant à donner au mythe du vampire une consistance à l’écran, le plus souvent avec des thèmes déclenchant l’inquiétude, le suspens ou encore l’envoûtement chez le spectateur.

 

 

Séries & jeux vidéo

Si le cinéma a montré sa vivacité à créer musicalement autour du mythe du vampire, séries et jeux vidéo ne sont pas en reste. C’est d’ailleurs à la fin des années 90 que les séries vont remettre sur le devant du petit écran les vampires et leurs chasseurs avec l’incontournable série américaine « Buffy contre les vampires » (1997-2003) dérivée d’un film de série B « Buffy, the vampire slayer » (1992). Composé par le groupe Nerf Herder, le générique de la série est devenu un classique du genre. Fort du succès de « Buffy », les scénaristes et réalisateurs créent en 1999 une série dérivée intitulée « Angel » tournant autour du personnage d’un vampire tourmenté entre pulsions sanguinaires et volonté de rédemption. La bande originale d’ « Angel », dont le générique a été composé par  Robert J. Kral, est assez méconnue et pourtant d’une grande qualité. Moins en vogue sur le petit écran au début des années 2000, le vampire y revient en force autour de 2010, profitant du regain d’intérêt apporté par le succès auprès d’un public jeune et adolescent des films « Twilight » (2008-2012), adaptation des romans de Stephenie Meyer. Plus récemment encore, la musique originale composée par David Arnold & Michael Price pour la mini-série britannique « Dracula » (2020), créée par Steven Moffat et Mark Gatiss et produite par la BBC et Netflix, est également à souligner.

Côté jeux vidéo, Olivier Derivière, compositeur français connu notamment dans le milieu pour son travail sur les jeux "ObsCure" (2004), "Remember Me" (2013), "Assassin's Creed IV: Black Flag" (2013) s’est illustré en 2020 avec une partition pour le jeu « Vampyr » qui n’a rien à envier aux musiques originales de longs métrages ou de séries.