Découvrez la compile des isséens 2022.
 

PETER GABRIEL : LA COMPILE DES ISSEENS

Suite au questionnaire en ligne puis au le café musical lui-même, une dizaine d’isséens ont participé à l’élaboration de cette compilation originale dans laquelle la musique du film « la dernière tentation du Christ » forme un sorte de fil rouge (3 morceaux distingués), et dont la teneur générale fait la part belle à plusieurs de ses mélodies les plus émouvantes, mais d’autres morceaux à la sophistication de ses arrangements musicaux. Quelques reprises de qualité pimentent la sélection et les morceaux plus inquiétants et percutants « Intruder » et « The Family and the Fishes Net » complètent le tout pour une synthèse globale de l’art de cet artiste d’exception.   

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  • Of theese, Hope

Album : « Passion, The last Temptation of Christ », 1989

L’intérêt musical constant de Peter Gabriel pour à la fois les innovations techniques et la musique traditionnelle de tous les continents se retrouve dans cet instrumental assez unique. L’artiste a enregistré des artistes du monde entier et a mixé avec sa touche personnelle en studio ayant pour résultat cet alliage plutôt unique et intemporel dans cette belle musique du film de Scorsese.

 

  • The Lamia

Album de Genesis : « The Lamb lies down on Broadway », 1974

Morceau hommage à la carrière du chanteur au sein du groupe Genesis. Le timbre assez unique du chanteur pour une mélodie particulièrement émouvante évoquant une étrange et inquiétante figure féminine de la mythologie grecque. Belle illustration sur YT de ce morceau (et de l’album complet !) par Nathaniel Barlan.       

 

  • No Self Control

Troisième album studio, 1980

Morceau assez méconnu, particulièrement original dans sa construction et ses sonorités, avec un xylophone bienvenu. Et des partenaires de rêve : Phil Collins à la batterie, Robert Fripp à la guitare et Kate Bush en superbe appui dans les « backing vocals ».

 

  • Here comes the flood

Premier album studio, 1977 [version live TV au guitar center sessions, 2010]

Seul au piano : la preuve par le dépouillement que PG reste un mélodiste souvent hors pair autant qu’ un infatigable expérimentateur sonore. Pour une évocation poétique du ou d’un déluge.

 

  • Intruder

Troisième album studio, 1980 [version live à Athènes, 1987]

Un morceau noir (l’évocation d’un intrus et son plaisir pervers de sentir la peur de sa probable future victime qui sent qu’elle n’est plus seule dans son appartement), une musique qui l’est tout autant avec sa rythmique lourde et ses effets sonores proto-industriels qui ont dû influencer un Trent Reznor. La voix tend vers l’hypnotique, une performance qui montre l’aura indéniable du chanteur en concert.

 

  • Mother of violence

Deuxième album studio, 1978 [version live TV à l’émission Chorus, 1978] 

Retour à l’émotion et à l’intime avec l’évocation meurtrie de la fatalité de la violence, née ici de la peur. Avec une version sans filet dans le première émission Tv de rock en France, s’i vous plaît.

 

  • A Different Drum

Album : « Passion, The last Temptation of Christ », 1989

Le deuxième morceau de cette B.O.F , un instrumental mi d’orient mi occident avec l’utilisation d’un synthétiseur, qu’on devine à raison rythmé, et avec quelques interventions vocales de l’artiste.

 

  • San Jacinto

Quatrième album studio, 1982 [version live 1993 à Modène, Italie]

Un classique du chanteur que cette évocation de la vision du monde et de l’âme des indiens d’Amérique. C’est également un classique de ses concerts.

 

  • The Family and the Fishes Net

Quatrième album studio, 1982

Evocation dérangeante d’un mariage à l’ambiance assez morbide, mais surtout un morceau d’une grande richesse, fourmillant de détails vocaux et instrumentaux subtils, qui en rend l’écoute toujours renouvelée. Illustration YT inspirée par Nathaniel Barlan.

 

  • Big Time

Album « So », 1986 [version live, Buenos Aires 2009]

Comme de nombreux autres contemporains, Gabriel au milieu des années 80 cherchera, et obtiendra, la grande reconaissance commerciale comme en témoigne son seul n.1 au « hit parade » : le morceau  « Sledgehammer » au clip inventif. Big Time est en quelque sorte son frère de sang, au rythme également funky.

 

  • Signal to Noise

Album « Up », 2002 [version live 1996 avec Nusrat Fateh Ali Khan]

L’ouverture de Peter Gabriel aux musiques du Monde et à ses artistes, à travers la création d’un festival (WOMAD) et un label (Realworld), méritait bien ce duo en forme d’hommage à Nusrat Fateh Ali Khan, décédé peu après.

 

  • In your Eyes

Album « So », 1986 [Reprise par Lena Hall] 

Une des chansons phare de l’album de la consécration internationale, reprise avec talent par une chanteuse et actrice américaine discrète mais à la voix fort intéressante. Même réussite sur un morceau pourtant fort difficile à maîtriser : « Lay your hands on me ». La touche 100% féminine de la compilation.

 

  • Don’t give up

Album « So », 1986 [Reprise par John Legend / Pink / Herbie Hancock]

Cet hymne à la résilience et appel à l’espoir est un des succès public du chanteur, en duo originellement avec Kate Bush. Une reprise (presque ?!) à niveau qui bénéficie des arrangements d’un Herbie Hancock en grande forme.  

 

  • The Book of Love

Album de reprises par Peter Gabriel « Scratch my back », 2010. Reprise du groupe « The Magnetic Fields »

Une reprise réussie est parfois assez fidèle au morceau originel, mais quand Gabriel reprend un artiste c’est en s’appropriant totalement le morceau et en le transformant souvent radicalement. Que ce soit avec un David Bowie ou ici les plus méconnus et talentueux Magnetic Fields.

 

  • Zaar

Album : « Passion, The last Temptation of Christ », 1989

Terminons ce trop court voyage dans la création gabrielienne avec ce morceau mixant une nouvelle foi art oriental et occidental pour un résultat particulièrement heureux et apaisant, pourtant assez expérimental.