Le Bougon quitte la fête.

Des films au sein desquels il occupait un rôle secondaire à ceux dont il était le personnage principal, Jean-Pierre Bacri s’est imposé pendant plusieurs décennies à l’écran dans des longs métrages devenus pour certains de grands classiques. Tout comme les musiques composées pour ces œuvres cinématographiques. Des compositeurs renommés ont en effet écrit les partitions sur lesquelles il a évolué à l’écran : Philippe Sarde, Vladimir Cosma, Luis Bacalov, Eric Serra, Claude Bolling, Raymond Alessandrini, Philippe Eidel, Bertrand Burgalat, Avishai Cohen ou encore Vincent Delerm. La liste est impressionnante à l’image de celle des réalisateurs avec lesquels il a travaillé.

Prenons des chemins de traverse et retraçons donc la carrière de Jean-Pierre Bacri au gré des musiques jalonnant ses films. En 1982, les notes de Serge Franklin l’accompagnent pour son second rôle remarqué dans « Le grand pardon » d’Alexandre Arcady. En 1983, ce sera au tour de Luis Bacalov pour « Coup de foudre » de Diane Kurys. Il évoluera ensuite sur des partitions de Eric Serra (« Subway » de Luc Besson, 1985), Claude Bolling (« On ne meurt que deux fois » de Jacques Deray, 1985), Vladimir Cosma (« Mort un dimanche de pluie » de Joël Santoni, 1986), Raymond Alessandrini (« L'Homme de ma vie » de Jean-Charles Tacchella, 1992), Philippe Eidel (« Un air de famille », de Cédric Klapisch, 1996), Vincent Delerm (« La Vie très privée de Monsieur Sim » de Michel Leclerc, 2015) ou encore Avishai Cohen pour le très populaire « Le Sens de la fête » d'Olivier Nakache et Éric Toledano (2017).

Jean-Pierre Bacri a également eu l’opportunité de pousser la chansonnette dans quelques-uns de ses films comme « On connaît la chanson » (1997) ou « Place publique » (2018). Notre playlist se clôturera d’ailleurs en beauté avec une reprise du titre « Osez Joséphine » d’Alain Bashung extraite de ce film.

 

 © Crédits visuels : Georges Seguin (Okki), 2007 (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Jean-Pierre_Bacri_20070411_Fnac_6.jpg)