Fanfan et petit écran.
Né à Neuilly-sur-Seine en 1963, Nicolas Jorelle débute son parcours de musicien au sein de la Maîtrise de Notre Dame de Paris où il y suit des études musicales. Pratiquant également la batterie et le piano depuis son plus jeune âge, il se découvre rapidement une passion et un fort intérêt pour la composition dont il fait l’apprentissage de manière autodidacte que ce soit en matière d’harmonie, d’écriture ou d’orchestration. En parallèle, il travaille aussi dans de grands studios parisiens qui lui permettent d’assister aux enregistrements de divers artistes de variété française (Michel Berger, Barbara, France Gall, Johnny Hallyday, Jean-Jacques Goldman…), mais aussi de grands compositeurs de musique à l’image comme Vladimir Cosma, Michel Legrand ou Francis Lai.
En 1993, après avoir composé quelques bandes originales pour la télévision et des jingles radio, sa rencontre avec l’écrivain et réalisateur Alexandre Jardin est décisive. Elle lui permet de réaliser sa toute première musique originale pour un long métrage : celle de l’adaptation du roman « Fanfan » pour le grand écran. Depuis, Nicolas Jorelle a composé plus d’une centaine de partitions que ce soit pour le cinéma ou la télévision, collaborant entre autres avec les réalisateurs/trices Dominique Ladoge, Marion ou Denis Malleval.
Privilégiant une écriture de la musique très en amont des projets, généralement au stade du scénario, il est aussi bien à l’aise dans la composition de partitions orchestrales (« Fanfan » en 1993) que de musiques plus minimalistes avec piano et cordes (pour le téléfilm « Mauvaise mère » en 2020), de bandes originales aux sonorités plus électroniques (pour les séries « La faute à Rousseau » en 2020 et « Les brûmes du souvenir » en 2017), de musiques du monde (pour la série « Agathe Koltes » en 2017) ou encore de morceaux aux accents jazz prononcés (pour le long métrage « Oui » d’Alexandre Jardin).
Nicolas Jorelle, compositeur particulièrement prolifique pour le petit écran, a déjà remporté par deux fois le prix de la meilleure musique originale du Festival des créations audiovisuelles de Luchon : en 2015 pour le téléfilm « La permission » réalisé par Philippe Niang et en 2020 pour le téléfilm « De l’autre côté » réalisé par Didier Bivel. En 2009, il a également remporté le prix de la meilleure musique au Festival de la fiction TV de La Rochelle pour son travail sur le téléfilm « Un viol » de Marion Sarraut.
© Crédits visuels : Jean Marc Auclair